Soya Argentine – Au cours des 10 premiers jours de mars, le climat en Argentine a été relativement humide. En moyenne pour le mois, certaines régions ont déjà reçu le total de leurs précipitations. Les producteurs de soya sont inquiets parce qu’ils se souviennent du mois d’avril des deux dernières années, lorsque des averses presque constantes avaient été enregistrées pendant plusieurs semaines, alors que les semis de soya étaient prêts pour la récolte, entraînant ainsi une perte de 5 à 6 tonnes en 2016 et de 2 millions de tonnes en 2018. Il y a quelques averses prévues à court terme, nous devons donc surveiller la situation à l’avenir.
Bien que certaines régions aient reçu trop de précipitations la semaine dernière, en général, la pluie a été bénéfique pour la majorité du soya entrain de remplir les gousses. Il y a environ 10 jours, il y a eu une gelée dans le sud de l’Argentine, mais elle a probablement causé des dégâts minimes. Le temps froid est toujours une préoccupation, en particulier pour le soya ensemencé tardivement.
En général, je pense que la semaine dernière a été bonne pour le soya. On s’inquiète des problèmes potentiels à venir si les fortes pluies persistes, mais c’est pour le futur et pour l’instant, les choses vont bien. Il y a probablement quelques semis de soya qui ont déjà été récoltés, mais je n’ai pas encore vu un rapport de rendement.
Dans son rapport hebdomadaire, le Buenos Aires Grain Exchange a qualifié le soya de 8,4 % «pauvre à très pauvre» et de 51 % «bon à excellent», ce qui représente une amélioration par rapport à la semaine dernière. L’humidité au sol pour le soya a été jugée à 8,5 % «déficiente à très déficiente» et à 37,6 % «optimum au surplus», ce qui correspond également à une amélioration par rapport à la semaine passée. Le soya ensemencé plus tôt est mûr à 15 %, tandis que le soya semé plus tard est à 15 % au remplissage des gousses.
Maïs Argentine – Le vieil adage selon lequel «la pluie donne du grain» semble encore vrai pour l’Argentine. Les précipitations enregistrées la semaine dernière dans le centre du pays ont été très bénéfiques pour la récolte de maïs, en dépit du fait que quelques régions ont reçu trop de pluie. La majeure partie du maïs hâtif est entrain de mûrir. Le maïs tardif est au stade du remplissage des grains, de sorte que les averses sont arrivées à un moment idéal pour le maïs à développement tardif.
La récolte en Argentine est complétée à 4 %. La majeure partie de la récolte a été réalisée dans les principales zones de production, qui sont également les plus productives d’Argentine. Par conséquent, de très bons rendements de maïs ont été rapportés. Une grande partie des premiers rendements étaient entre 13,000 à 14,000 kg/hectare (200 à 215 bo./acre), mais certains ont même atteint 17,000 kg/hectare (260 bo./acre).
Ce sont sans aucun doute les meilleurs rendements de maïs en Argentine. La zone de production principale a été ensemencée tôt et les conditions météo ont été favorables pendant pratiquement toute la période de croissance. La production de maïs argentin de cette année dépassera le précédent record de 39,8 millions de tonnes. Pour l’Argentine, il va probablement y avoir beaucoup de sacs de silo vendus cette année.
Certains secteurs pourraient encore avoir des averses supplémentaires, tels que l’ouest de Buenos Aires, le nord de La Pampa et le sud-ouest de Cordoba. Les rendements de maïs finiront possiblement par être décevants dans cette partie de l’Argentine, mais les très bons rendements du centre du pays devraient plus que compenser les rendements plus faibles des zones de production du sud-ouest.
Dans son rapport hebdomadaire, le Buenos Aires Grain Exchange a qualifié la récolte de maïs de 9,5 % «pauvre à très pauvre» et de 55,1 % «bon à excellent», ce qui est pratiquement inchangé par rapport à la semaine dernière. L’humidité au sol pour le maïs a été considérée comme 16,4 % «déficiente à très déficiente » et de 28,1 % «optimum au surplus», ce qui représente une amélioration par rapport à la semaine passée. Au moins la moitié du maïs hâtif est maintenant mature, alors que 10 % du maïs tardif est au stade de remplissage des grains.