La grève du Syndicat national des inspecteurs de grain (Urgara) en Argentine s'est terminée jeudi dernier après qu'il ait accepté un contrat pour doubler les salaires plus une prime. La grève a duré une semaine, ce qui est à peu près comparable à l'évolution des conflits du travail en Argentine. La courte durée de l'arrêt de travail ne semble pas avoir eu d'impact significatif sur les activités portuaires.

Les arrêts de travail en Argentine ne durent généralement pas très longtemps et ce sera probablement le cas cette année compte tenu de la fragilité de l'économie argentine. Avec une inflation supérieure à 100 %, les travailleurs ne peuvent pas se permettre de rester très longtemps sans salaire et les entreprises ne peuvent pas se permettre de rester très longtemps avec la fermeture de leurs installations.

Il s'agit du premier de ce qui devrait être de nombreux arrêts de travail de la part des travailleurs des installations de concassage, des dockers et d'autres syndicats des ports et des installations d'exportation argentins. La résolution relativement rapide de cette grève et les termes du règlement pourraient servir de modèle pour d'autres grèves à venir.

Les récoltes de soya et de maïs en Argentine commencent tout juste avec des rendements très décevants pour les deux cultures. Les cultures en Argentine ont souffert de la pire sécheresse en soixante ans, de températures record et même d'un gel au milieu de l'été. La faible production de soya qui en résulte va obliger les triturateurs argentins à importer jusqu'à 10 millions de tonnes de soya du Paraguay et du Brésil voisins afin de respecter leurs contrats de tourteau de soya et d'huile de soya.