Aujourd’hui le 24 janvier:
Je dis le 24 janvier mais j’feel le 53 janvier. Interminable janvier. M’enfin….
- La Banque du Canada maintient le taux directeur à 5%
- L’inflation mesurée par l’IPC devrait rester autour de 3 % à court terme
- L’inflation mesurée par l’IPC devrait revenir à la cible en 2025
- Les mesures de la croissance des salaires demeurent autour de 4 à 5 %
C’est la nouvelle économique de la semaine. La semaine prochaine sera le tour de la FED qui risque elle aussi de maintenir le taux directeur inchangé à 5.5%.
En gros, l’inflation est encore trop élevé, d’autant plus qu’elle a augmenté en décembre de 3.1% à 3.4%. Le taux ralenti, mais demeure encore trop élevé pour lever le pied des freins. On s’attend à ce que les taux baissent graduellement cette année, mais le rapport d’aujourd’hui prévient que les baisses ne sont pas garanties (tant que ça) et qu’il ne faudrait pas miser sur de grandes coupes (tant que ça). Évidemment, la situation peut changer, mais pour le moment c’est ce qu’on voit et avec quoi on va travailler.
L’économie américaine roule bien, leur économie est très résiliente; emplois, dépenses de consommation, inflation, rien « fout l’camp » encore. La grosse machine tourne. D’ailleurs les perspectives de croissance de l’économie américaine ont été revues à la hausse pour 2023 et 2024.
Les perspectives de l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation ont été revues à la baisse de 0,2 point de pourcentage en moyenne jusqu’à la fin de 2024, et demeurent inchangées pour 2025.
L’inflation mesurée par l’IPC devrait rester autour de 3 % à court terme
L’inflation mesurée par l’IPC devrait revenir à la cible en 2025
Résultat des courses, les attentes de baisses de taux se feront possiblement attendre… et je regarde le marché obligataire canadien à plus long terme (5 ans et 10 ans) et les taux remontent légèrement depuis la baisse de cet automne.
Un enjeu majeur pour la Banque du Canada... les salaires. Il sera difficile de faire baisser l'inflation alors que les pressions salariales persistent! Tout un défi pour les PME qui voient leur ventes fléchir au moment où le cout des employés augmente.
SIMON BRIERE
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