Bonjour,
Le prix du porc est dans les limbes. Il est en attente de la Rédemption. Il n’y pas beaucoup d’information positive, ni même négative, outre le fait qu’il y ait plus de porcs que prévu. Le fait d’avoir davantage de porcs disponibles n’est pas problématique si les abattoirs les veulent et écoulent les carcasses de façon ordonnée. Je voulais mettre l’emphase sur les détails graphiques du contrat de porc de décembre. Rien de spectaculaire, mais il est intéressant de constater si les creux de mai et du début du mois tiendront.
Les objectifs techniques, (mais aussi si les fondamentaux sont bons) seraient d’atteindre le niveau de $74.50 USD / 100 livres. Et par la suite, l’atteinte du niveau de la moyenne mobile 200 jours autour de $76.25 serait un petit bonus pour terminer l’année. Tous ces scénarios sont dans le domaine du possible. Peu de volume récemment indique une certaine fatigue, mais aussi un manque de conviction des vendeurs dans ce marché. Il ne manque qu’une petite étincelle pour rallumer le feu!
Et que pourrait être cette étincelle? Je considère que la direction générale des viandes pourrait supporter le prix du porc à court et moyen terme. La quantité de viandes disponibles pour les consommateur pour les derniers mois de l’année sera, je pense, relativement bas. On s’entend, personne ne se battra à coup de longe de porc dans le visage, ou de poisson pas frais comme dans les batailles épiques du village dans Astérix, mais les viandes pourraient être moins abondantes cette année versus les acheteurs (domestiques et exportations). Cela risque d’être très subtil comme mouvement, mais la baisse de l’offre générale pourrait supporter les prix. Comme le dit l’adage, la marée haute soulève tous les bateaux! Encore faut-il que le consommateur ait le gout de la fête ou les moyens de la faire! (réception / resto)
Le USDA n’a pas aidé la cause des viandes et du porc avec son rapport sur le grain la semaine dernière. En fait, l’organisme a haussé la production du dernier trimestre de 2023, et par conséquent, changé les chiffres un peu par rapport au mois précédent. Le USDA a intégré l’idée de voir la productivité alimenter la production au cours des prochaines semaines et même des prochains mois. En 2024, l’organisme voit aussi une augmentation versus le mois dernier. L’Industrie n’est pas en croissance, mais les gains d’efficacité font toute la différence.
Malgré tout, les producteurs semblent liquider une partie du cheptel reproducteur. Il faudrait analyser les chiffres encore plus intensément, mais on peut noter que la liquidation des truies ne s’essouffle pas. Dans les rapports hebdomadaires, on note que la proportion des animaux envoyés à l’abattoir est en hausse concernant les truies et les verrats.
Et pendant ce temps au Canada, on envoie toujours en partie nos porcs vers nos voisins du Sud. Encore une fois, la proportion de porcelets versus du porc prêt-à-être-abattu est de 75% (porcelets de toutes les catégories de poids).
Quantité de porcs canadiens dirigés vers les États-Unis
FREDERIC HAMEL, CFA
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