Météo US
- Des modèles météo indiquent que des précipitations sont toujours attendues à court terme dans le nord US. Par conséquent, des retards dans les semis de maïs, de soya et de blé de printemps US sont encore possibles dans ce secteur.
- Ailleurs, dans le sud des Plaines US, le temps prévu à court terme reste plus chaud et sec que la normale. Les plants de blé d’hiver US de la région font donc face à un stress hydrique persistant.
Météo Amérique du Sud
- Avec la saison sèche déjà entamée, les conditions de culture dans le centre du Brésil sont toujours difficiles pour le maïs safrinha puisque très peu d’averses sont attendues à court terme. Les analystes craignent que les cultures ne subissent un stress hydrique persistant.
Maïs
Les contrats de maïs US aux échéances les plus rapprochées ont terminé la journée en progression entre 13 ¼ et 17 cents.
- Demain, le premier rapport mensuel d’offre et de demande pour 2022/23 sera présenté. Dans le cas du maïs US, les analystes s’attendent à une production moyenne de 15,115 milliards de boisseaux pour 2021/22. Pour 2022/23, les anticipations sont une baisse à 14,773 milliards de boisseaux. Quant aux rendements, les projections pour 2022/23 sont de 179,6 boisseaux/acre, soit une hausse comparativement à 177 boisseaux/acre pour 2021/22. Du côté des inventaires de fin d’année, les prévisions des analystes sont de 1,352 milliard de boisseaux pour 2022/23 et de 1,412 milliard de boisseaux pour 2021/22.
- Mondialement, les analystes prévoient des inventaires de fin d’année de 296,91 millions de tonnes pour 2022/23 et de 303,73 millions de tonnes pour 2021/22.
- Durant la semaine du 6 mai dernier, la production d’éthanol US a été en hausse de 2,2 % par rapport à la semaine précédente à 991,000 barils par jour. C’était aussi une augmentation de 1,2 % comparativement à l’an dernier. Quant aux inventaires, ils étaient en progression de 1 % par rapport à la semaine précédente à 24,140 millions de barils et en hausse de 24,5 % comparativement à l’an passé.
- Pour demain, les analystes s’attendent à des ventes à l’exportation de maïs US 2021/22 entre 350,000 et 700,000 tonnes. Dans le cas de la nouvelle récolte, les prévisions sont entre 150,000 et 650,000 tonnes.
Soya
Les contrats de soya US aux échéances les plus rapprochées ont clôturé avec des gains entre 14 ½ et 20 ¼ cents. Ceux de tourteau de soya US aux échéances les plus rapprochées ont fait l’inverse en terminant en baisse entre 2,80 et 7,30 $/tonne. Les contrats d’huile de soya US aux échéances les plus rapprochées ont fermé en hausse entre 149 et 241 points.
- Concernant le rapport d’offre et de demande de mai, les analystes s’attendent à une production moyenne de soya US 2022/23 à 4,613 milliards de boisseaux, ce qui correspond à une hausse comparativement aux 4,435 milliards de boisseaux prévus pour 2021/22. Pour les rendements, les projections sont à des moyennes de 51,4 boisseaux/acre pour 2022/23 et 2021/22. Du côté des inventaires de fin d’année, les anticipations des analystes sont en moyenne de 357 millions de boisseaux pour 2022/23 et de 260 millions de boisseaux pour 2021/22.
- Mondialement, les attentes des analystes pour les inventaires de fin d’année de soya sont en moyenne de 97,23 millions de tonnes pour 2022/23 et de 89,58 millions de tonnes pour 2021/22.
- Patria Agronegocios prévoit une production de soya brésilien à 146 millions de tonnes pour 2022/23.
- Pour demain, les analystes prévoient des ventes à l’exportation de soya US 2021/22 entre 100,000 et 600,000 tonnes. Dans le cas de 2022/23, les attentes sont également entre 100,000 et 600,000 tonnes. Pour le tourteau de soya US, les anticipations sont entre 20,000 et 300,000 tonnes pour l’ancienne production et entre 0 et 15,000 tonnes pour la nouvelle. Du côté de l’huile de soya US, les projections sont entre 0 et 25,000 tonnes pour 2021/22 et entre 0 et 15,000 tonnes pour 2022/23.
Blé
À Chicago, les contrats de blé aux échéances les plus rapprochées ont fini la séance en hausse entre 20 ¼ et 25 ½ cents. À Kansas, ceux de blé dur rouge aux échéances les plus rapprochées ont clôturé en progression entre 18 et 25 ½ cents. À Minneapolis, les contrats de blé de printemps aux échéances les plus rapprochées ont également fermé dans le vert entre 38 ¼ et 42 ½ cents.
- Les autorités ukrainiennes ont mentionné qu’il pourrait y avoir une crise alimentaire majeure si les Russes ne lèvent pas leurs blocus exercés sur les ports ukrainiens. Le Président Zelensky mentionne que sans les exportations de grain ukrainien, une douzaine de pays pourraient faire face à une pénurie de grain.
- En France, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a abaissé sa prévision des exportations de blé 2021/22 à l’extérieur de la zone UE de 250,000 tonnes à 9,25 millions de tonnes.
- De son côté, FranceAgriMer a légèrement réduit sa projection des exportations de blé français à 17,2 millions de tonnes. Il cite la baisse de la demande mondiale causée par la hausse des prix.
- SovEcon mentionne que les ventes de blé russe au cours des mois de mars et d’avril derniers ont été relativement stables à 2,2 millions de tonnes.
- Pour le rapport d’offre et de demande, les analystes prévoient une production de blé US 2021/22 à 1,646 milliard de boisseaux. Au dernier forum des perspectives d’ensemencements, les attentes étaient de 1,940 milliard de boisseaux. Quant aux rendements, les projections sont en moyenne de 44,3 boisseaux/acre contre 49,1 boisseaux/acre au forum des perspectives d’ensemencements. Pour les inventaires de fin d’année de blé US, les attentes des analystes sont une moyenne de 659 millions de boisseaux pour 2022/23, ce qui une baisse comparativement aux 678 millions de boisseaux pour 2021/22. À noter aussi que la production de blé d’hiver US est vue en hausse de 1,646 milliard de boisseaux en 2021/22 à 1,791 milliard de boisseaux en 2022/23.
- Mondialement, les inventaires de fin d’année de blé sont prévus à une moyenne de 272,07 millions de tonnes pour 2022/23, ce qui est une baisse comparativement aux 278,30 millions de tonnes anticipées pour 2021/22.
- Pour demain, les analystes projettent des ventes à l’exportation de blé US 2021/22 entre 25,000 et 125,000 tonnes. Pour 2022/23, les anticipations sont entre 0 et 350,000 tonnes.
Bœuf
Les contrats de bœuf US aux échéances les plus rapprochées ont terminé la session en progression entre 55 cents et 1,17 $. Ceux de veau US aux échéances les plus rapprochées ont fait l’inverse en fermant en baisse entre 77 cents et 1,85 $.
- Le 10 mai dernier, le CME Feeder Cattle Index était en recul de 9 cents à 156,24 $.
- Aujourd’hui, le FCE a vendu 246 des 1,317 têtes offertes à ses encans à un prix moyen de 137 $.
- Hier, l’USDA avait signalé des ventes au comptant entre 138 et 140 $ pour le vivant. D’autres, entre 222 et 230 $, l’ont également été pour la carcasse.
- Cet après-midi, la valeur du surgelé a été en baisse avec un «spread» Ch/Se qui s’est légèrement élargi à 12,90 $. La découpe «Choice» était en baisse de 16 cents à 255,08 $. Celle «Select» a perdu 17 cents à 242,18 $.
- L’USDA estime le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 371,000 têtes, ce qui est une hausse de 8,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une augmentation de 20,000 têtes par rapport à l’an dernier.
Porc
Les contrats de porc US aux échéances les plus rapprochées ont fini la journée en recul entre 15 cents et 1,42 $.
- Le 9 mai dernier, le CME Lean Hog Index était au neutre à 101,09 $.
- Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a été en baisse de 81 cents à 108,29 $.
- La valeur moyenne des découpes était en recul de 70 cents à 99,49 $. La découpe de la longe a perdu 1,39 $ à 98,99 $. Celle de la fesse a gagné 2,44 $ à 110,84 $. La découpe de l’épaule a baissé de 27 cents à 67,55 $. Celle de la côte a progressé de 2,31 $ à 200,25 $. La découpe du jambon a reculé de 2,75 $ à 83,39 $. Enfin, celle du flanc a perdu 49 cents à 135,64 $.
- L’USDA estime le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 1,423 million de têtes, soit à une baisse de 21,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 7,000 têtes par rapport à l’an passé.