Nouvelles Jean-Philippe Boucher

Quand les marchés n’ont rien à se mettre sous la dent…

23 mars 2017, Jean-Philippe Boucher

Nous avons eu pour débuter 2017 une année pour le moins intéressante dans le marché des grains. Malgré des inventaires à des sommets, à Chicago, les prix auront su grimper davantage. À la fin février, le maïs affichait une progression annuelle de +4% à 3,73 $US/boisseau, le soya de +20% à 10,37 $US/boisseau, et le blé à Minneapolis (blé de printemps) de +10% à 5,40 $US/boisseau.

On peut ici avancer de nombreuses raisons pour expliquer cette situation, mais ce qui ressort du lot, c’est que tranquillement, la demande de grains reprend du poil de la bête.

En 2016, ceci faisait cruellement défaut, ce qui n’aura pas manqué d’ailleurs d’écraser les prix, surtout ceux du maïs et du blé à Chicago. Bien entendu, les excellentes récoltes américaines auront aussi ajouté leur grain de sel, alourdissant d’autant le contexte à l’automne dernier. L’exception à la règle aura été le soya qui a su profiter d’une mauvaise fin de saison en Amérique du Sud l’an dernier et de la fermeté de la demande chinoise pour garder le cap.

Mais 2017 s’est amorcée avec une très bonne demande autant des côtés du maïs que du soya. Elle est aussi au rendez-vous pour le blé, mais dans ce cas-ci, c’est surtout le désintérêt grandissant des producteurs pour la céréale qui préoccupe davantage. En effet, du côté américain, on sait déjà que les superficies cultivées en blé d’hiver ont atteint un creux inégalé depuis 1909. Difficile en ce sens de ne pas déjà s’inquiéter…

Ainsi, jusqu’à tout récemment, ...

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