Météo Amérique du Sud
- Comme prévu par des météorologues, des averses ont eu lieu dans certaines régions de l’Argentine au cours du week-end dernier. Toujours pour l’Argentine, World Weather prévoit d’ailleurs d’autres précipitations à court et même à plus long terme. Mais il reste que ces pluies risquent d’être plus légères que la normale. Elles pourraient d’ailleurs être accompagnées par d’une chaleur élevée.
De son côté, le NOAA anticipe, pour plusieurs jours, des précipitations sous la normale saisonnière pour le sud du Brésil et la majorité des régions de l’Argentine.
- Globalement, à court terme, les conditions météo en Argentine restent difficiles. L’analyse des cartes de l’Argentine (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, montre des possibilités d’averses significatives uniquement pour le Nord et le Nord-Ouest. Ailleurs, le temps sec pourrait persister en laissant les différentes cultures subirent un stress hydrique constant.
- Essentiellement, les conditions météo du Brésil pourraient être plus difficiles à court terme. L’analyse des cartes du Brésil (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, indique des possibilités de pluie incessantes et peut-être excessives à la grandeur du pays, à l’exception du sud-est qui, lui, pourrait être favorisé par une alternance de pluie et d’ensoleillement bénéfique. Toutefois, un manque de précipitations pourrait toujours se faire sentir dans certaines régions du Mato Grosso do Sul.
- Cette carte du Brésil (modèle GFS), fournie par World Ag Weather et dessinée pour le 3e jour, révèle des possibilités de pluie pour le centre et certaines parties du Sud-Est. Des régions comme le Mato Grosso do Sul et le Sao Paulo pourraient être exemptes de précipitations (voir les zones encerclées).
Maïs
Le contrat de maïs US mars 25 a clôturé à 4,9000 $ (+ 5 ¾ cents). Celui mai 25 a fermé à 4,9975 $ (+ 6 ¾ cents). Celui juil. 25 a terminé à 5,0100 $ (+ 6 ¾ cents).
- Durant la semaine du 16 janvier dernier, les inspections à l’exportation de maïs US ont été de 1,541,423 tonnes, ce qui était une hausse de 6,9 % comparativement à la semaine précédente et une augmentation notable par rapport à l’an passé. Les attentes des analystes étaient entre 1,0 et 1,4 million de tonnes. Le cumulatif annuel des inspections à l’exportation de maïs US était supérieur à celui de l’an dernier par 30,5 % à 19,249,865 tonnes.
- Le président US Donald Trump a retardé l’imposition des tarifs douaniers qui seront imposés à la Chine, le Canada et le Mexique. Ce retardement a été mis en place pour permettre aux autorités fédérales US d’évaluer le déficit des échanges et les problèmes monétaires afférents.
Dans le cas du Canada et du Mexique, le Président souhaite quand même imposer des tarifs aux importations de 25 % à partir du 1er février prochain, mais non sans avoir estimé les problèmes qui pourraient survenir aux travailleurs et aux entreprises US. Il devrait s’en tenir aux recommandations d’experts qui se pencheront sur la question.
- Michael Cordonnier de Soybean & Corn Advisor, avance que la chaleur et la sécheresse récentes en Argentine ont causé des dommages aux cultures de maïs. Par conséquent, il a abaissé son anticipation de la production de 1 million à 48 millions de tonnes. Il a également un biais à la baisse pour l’avenir. Dans le cas du Brésil, Cordonnier a laissé inchangée sa projection de la production de maïs à 125 millions de tonnes.
- En Argentine, le Rosario Grain Exchange estime que les récentes averses qui ont eu lieu dans certaines régions ont quand même aidé les différentes cultures.
- En Europe, la Commission européenne estime que depuis le début de 2024/25 jusqu’à dimanche dernier, l’UE a importé 11,06 millions de tonnes de maïs, ce qui serait une augmentation annuelle de 4 %.
- La journée dans le maïs US a été marquée par des ajustements techniques, surtout des achats.
Le facteur météo qui se dégrade en Amérique du Sud et celui de la baisse du dollar US ont également attiré les acheteurs de contrats de maïs US.
Le rapport sur les inspections à l’exportation, qui a montré des données largement encourageantes pour le maïs US, était aussi considéré par les acheteurs.
Mais c’est davantage le report de l’imposition des tarifs douaniers à une date ultérieure qui a stimulé les achats dans le secteur.
Soya
Le contrat de soya US mars 25 a clôturé à 10,6725 $ (+ 33 ¼ cents). Celui mai 25 a fermé à 10,7775 $ (+ 33 cents). Celui juil. 25 a terminé à 10,8725 $ (+ 32 cents). Quant au tourteau de soya US, le contrat mars 25 a fini à 311,00 $/tonne (+ 13,80 $/tonne). Celui mai 25 a clôturé à 318,60 $/tonne (+ 13,60 $/tonne). Celui juil. 25 a fermé à 325,00 $/tonne (+ 13,40 $/tonne). De côté de l’huile de soya US, le contrat mars 25 a terminé à 45,77 $ (+ 8 points). Celui mai 25 a fini à 46,16 $ (+ 4 points).
- Les inspections à l’exportation de soya US ont été de 973,145 tonnes, soit à une baisse de 28,3 % comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 17,9 % par rapport à l’an passé. Les anticipations des analystes étaient entre 1,3 et 1,6 million de tonnes. Le cumulatif annuel des inspections à l’exportation de soya US était supérieur à celui de l’an dernier par 20,6 % à 32,297,933 tonnes.
- Au Brésil, AgRural mentionne que jeudi dernier, la récolte de soya brésilien était terminée à 1,7 %, ce qui était un retard depuis 2020/21. Il précise que des retards importants ont lieu dans le Mato Grosso, le plus grand État producteur du Brésil. Dans son cas, la récolte serait même la plus lente depuis le début des compilations données en 2010/11.
Par conséquent, les semis de maïs safrinha sont assez lents. Ils seraient finalisés à seulement 0,3 %. Par contre, l’organisme argentin croit aussi qu’un temps plus sec est attendu prochainement, ce qui devrait permettre l’accélération des travaux aux champs.
- Michael Cordonnier a abaissé sa prévision de la production de soya argentin de 1 million à 51 millions de tonnes. Comme pour le maïs, il estime que la sécheresse et la chaleur récente ont causé des dommages aux cultures de soya. Il a même un biais à la baisse pour l’avenir. Du côté du Brésil, il projette la production de soya inchangée à 170 millions de tonnes.
- La Commission européenne estime que depuis le début de 2024/25 jusqu’au 13 janvier dernier, l’UE a importé 7,91 millions de tonnes de soya, ce qui serait une hausse annuelle de 15 %.
- Comme pour le maïs US, la météo plus difficile en Amérique du Sud et la faiblesse du dollar US ont permis la hausse des cours du soya US et de ses dérivés.
Certains analystes sont aussi d’avis que le report de l’imposition des tarifs douaniers à une date ultérieure par la nouvelle administration Trump a encouragé les marchés.
La baisse du dollar US a également stimulé les achats de contrats dans le secteur du soya US et de ses dérivés.
Blé
À Chicago, le contrat mars 25 a clôturé à 5,5875 $ (+ 20 cents). Celui mai 25 a fermé à 5,7150 $ (+ 20 ¾ cents). Celui juil. 25 a terminé à 5,8175 $ (+ 21 ¼ cents). À Kansas, le contrat de blé dur rouge d’hiver mars 25 a fini à 5,4850 $ (+ ¼ cent). Celui mai 25 a clôturé à 5,5850 $ (0,0). Celui juil. 25 a fermé à 5,6725 $ (- ¼ cent). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps mars 25 a terminé à 6,0450 $ (+ 21 cents). Celui mai 25 a fini à 6,1500 $ (+ 21 ¾ cents). Celui juil. 25 a clôturé à 6,2575 $ (+ 22 ¼ cents).
- Les inspections à l’exportation de blé US ont été de 261,786 tonnes, ce qui était une baisse de 12,5 % comparativement à la semaine précédente et une réduction de 16,9 % par rapport à l’an dernier. Les projections des analystes étaient entre 300,000 et 500,000 tonnes. Le cumulatif annuel des inspections à l’exportation de blé US était supérieur à celui de l’an passé par 23,8 % à 13,279,169 tonnes.
- World Weather croit que des dommages causés par les températures froides ont eu lieu récemment dans certaines régions productrices de blé d’hier US. Le couvert de neige insuffisant serait en cause.
- En Russie, IKAR note que les prix du blé russe ont reculé de 3 $US la tonne à 234 $US la tonne.
- Interfax avance que les exportations de grain et d’oléagineux ukrainiens se sont élevées à 24,19 millions de tonnes depuis le mois de juillet dernier, ce qui serait une augmentation annuelle de 2 millions de tonnes.
- La Commission européenne estime que depuis le début de 2024/25 jusqu’à dimanche dernier, l’UE a exporté 11,74 millions de tonnes de blé tendre, soit une baisse annuelle de 36 %.
- La session dans le blé US a été celle d’ajustements fondés sur les observations à partir des graphiques techniques. La hausse des cours du maïs et de ceux du soya US et de ses dérivés a également attiré les acheteurs.
Enfin, les températures plus froides possiblement dommageables dans les régions de production du blé d’hiver US ont aussi stimulé les achats de contrats de blé US.
Bœuf
Le contrat de bœuf US févr. 25 a clôturé à 197,05 $ (+ 30 cents). Celui avr. 25 a fermé à 197,33 $ (- 18 cents). Celui juin 25 a terminé à 192,65 $ (+ 45 cents). Quant au veau US, le contrat janv. 25 a fini à 274,40 $ (+ 90 cents). Celui mars 25 a clôturé à 267,25 $ (- 80 cents). Celui avr. 25 a fermé à 266,48 $ (- 1,65 $).
- Le 16 janvier dernier, le CME Feeder Cattle Index était en baisse de 1,25 $ à 277,06 $.
- Cet après-midi, la valeur moyenne des découpes a été en progression partagée avec un écart Ch/Se qui s’est rétréci à 12,50 $. La découpe «Choice» a reculé de 1,11 $ à 332,05 $. Celle «Select» a gagné 11 cents à 319,55 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 124,000 têtes, soit à une baisse de 1,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 773 têtes par rapport à l’an dernier.
- Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 239,000 têtes, ce qui correspond à une baisse de 3,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 2,404 têtes par rapport à l’an passé.
Porc
Le contrat de porc US févr. 25 a clôturé à 81,20 $ (+ 8 cents). Celui avr. 25 a fermé à 86,70 $ (- 1,63 $). Celui mai 25 a terminé à 91,43 $ (- 1,68 $).
- Le 16 janvier dernier, le CME Lean Hog Index était en hausse de 9 cents à 81,28 $.
- Sur la semaine dernière, le CME Fresh Bacon Index avait augmenté de 8,05 $ à 169,87 $.
- Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a gagné 58 cents à 79,75 $.
- La valeur moyenne des découpes a reculé de 1,49 $ à 90,82 $. La découpe de la longe a régressé de 3,34 $ à 82,58 $. Celle de la fesse a perdu 2,28 $ à 104,54 $. La découpe de l’épaule a chuté de 1,09 $ à 65,55 $. Celle de la côte a baissé de 1,81 $ à 146,92 $. La découpe du jambon a reculé de 2,96 $ à 76,88 $. Enfin, celle du flanc a été la seule en hausse : elle a progressé de 3,24 $ à 137,69 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 489,000 têtes, soit à une augmentation de 12,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 9,673 têtes par rapport à l’an dernier.
- Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 911,000 têtes, ce qui représente une réduction de 52,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une baisse de 50,746 têtes par rapport à l’an passé.
Dollar canadien