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Revue des marchés - 24 octobre 2024

24 octobre 2024,

Météo US

  • À court terme, le NOAA prévoit des précipitations pour certaines parties de l’Iowa, l’Illinois et, plus au sud, pour le Missouri. À moyen et à plus long terme, l’organisme anticipe des précipitations au-delà de la normale pour la totalité du Midwest. Par contre, il ne voit pas de changement du côté des températures : au cours des prochains jours , le thermomètre pourrait rester plus élevé que la normale.  
  • Globalement, les conditions météo US sont correctes à court terme. L’analyse des cartes US, fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, montre des possibilités de précipitations pour le Midwest, mais seulement pour demain. Et encore, les averses seront probablement concentrées dans le sud-ouest des Grands Lacs, aux alentours du Wisconsin, de l’Iowa, de l’Illinois et, plus au sud, au Missouri. Le reste du Midwest et les Plaines US pourraient être exempts de pluies.
  • Cette météo sera sans doute propice aux activités de récolte dans le Midwest, mais elle pourrait rester un calvaire pour les producteurs de blé d’hiver US, spécialement pour ceux qui se trouvent dans le centre et le sud des Plaines US. Le manque de précipitation pourrait rendre l’établissement et l’émergence du blé d’hiver plus difficile en suscitant des inquiétudes.
  • Cette carte US, fournie par l’US Drought Monitor et dessinée pour le 22 octobre dernier, montre surtout une augmentation des zones asséchées dans la plupart des régions du Midwest et des Plaines US (voir les zones beiges et les taches rouges).

Météo Amérique du Sud

  • Essentiellement, les conditions météo au Brésil restent favorables à court terme. L’analyse des cartes du Brésil, fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, indique des probabilités de pluies pour le centre sud, l’est et le sud-est. Toutefois, davantage de précipitations pourraient avoir lieu à plus long terme dans les autres secteurs.
  • Globalement, les conditions météo en Argentine sont correctes à court terme. L’analyse des cartes de l’Argentine, fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, ne montre pas de possibilité de précipitations pour l’ensemble du territoire. Mais avec les récentes averses, les agriculteurs auront quand même la possibilité d’accélérer leurs semis.

Maïs

Le contrat de maïs US déc. 24 a clôturé à 4,2150 $ (+ 2 ½ cents). Celui mars 25 a fermé à 4,35000 $ (+ 3 cents). Celui mai 25 a terminé à 4,4175 $ (+ 2 cents).

  • Durant la semaine du 17 octobre dernier, les inspections à l’exportation de maïs US 2024/25 ont été de 3,602,600 tonnes, soit à une augmentation de 62 % comparativement à la semaine précédente et à une hausse notable par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Le Mexique et les destinations inconnues ont été les principaux acheteurs. 

Pour 2025/26, les ventes nettes à l’exportation de maïs US ont été de 581,200 tonnes. Les Mexique et les destinations inconnues ont été les plus gros acheteurs. 

Les attentes des analystes étaient entre 2,7 et 4,2 millions de tonnes.

  • Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 227,600 tonnes de maïs US. Le Mexique était la destination et les livraisons prévues pour 2024/25. Il a également signalé d’autres ventes privées à l’exportation de maïs US, de 165,000 tonnes celles-là. Les destinations étaient inconnues et les livraisons attendues en 2024/25.
  • Le Rosario Grain Exchange mentionne que les averses des derniers jours ont considérablement amélioré l’humidité des sols, de sorte que la période des semis pourrait s’accélérer. Des analystes notent même que les cas de cicadelle de maïs sont actuellement peu nombreux en Argentine. L’an passé, le pays avait connu plusieurs infestations qui avaient abouti à une baisse remarquable de la production de maïs.
  • LSEG a augmenté son estimation de la production brésilienne de maïs de 1 % à 124,7 millions de tonnes, notamment en raison des améliorations de la météo et de l’humidité des sols.
  • La forte demande de maïs US, comme le montrent les ventes privées à l’exportation et les ventes nettes à l'exportation associées au maïs US, a attiré les acheteurs dans le courant de la journée.

 

Soya

Le contrat de soya US nov. 24 a clôturé à 9,9625 $ (- 1 ¼ cent). Celui janv. 25 a fermé à 10,0500 $ (0,0). Celui mars 25 a terminé à 10,1600 $ (+ ¼ cent). Quant au tourteau de soya US, le contrat déc. 24 a fini à 310,40 $/tonne (- 4,60 $/tonne). Celui janv. 25 a clôturé à 310,20 $/tonne (- 3,50 $/tonne). Celui mars 25 a fermé à 311,00 $/tonne (- 2,40 $/tonne). Dans le cas de l’huile de soya US, le contrat déc. 24 a terminé à 44,33 $ (+ 94 points). Celui janv. 25 a fini à 44,25 $ (+ 94 points).

  • Les ventes nettes à l’exportation de soya US ont été de 2,151,700 tonnes, soit à une augmentation de 26 % comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 47 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. La Chine et le Mexique ont été les principaux acheteurs.

Les projections des analystes étaient entre 1,2 et 2,5 millions de tonnes. 

  • Les ventes nettes à l’exportation de tourteau de soya US 2024/25 ont été de 159,900 tonnes. La Colombie et le Mexique ont été les principaux acheteurs.

Pour 2025/26, les ventes nettes à l’exportation de tourteau de soya US ont été de -200 tonnes. Le Canada a été l’acheteur. 

Les anticipations des analystes étaient entre 150,000 et 400,000 tonnes.

  • Les ventes nettes à l’exportation d’huile de soya US ont été de 29,000 tonnes. Le Mexique et la République dominicaine ont été les principaux acheteurs.

Les prévisions des analystes étaient entre 0 et 50,000 tonnes.

  • Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 198,000 tonnes. Les destinations étaient inconnues et les livraisons prévues pour 2024/25. 
  • ASAP AGRI estime que la récolte de canola ukrainien pourrait reculer de 20 % en 2025. Les problèmes météo et la baisse des superficies ensemencées seraient à l’origine de cette anticipation.
  • La journée dans le soya US a été celle d’ajustements techniques. Selon des analystes, les fondamentaux ne sont pas nécessairement bons. Ils expliquent qu’au Brésil, les délais dans les semis de soya, causés essentiellement par la pluie récente, signalent que même avec les retards, les rendements de soya pourraient être élevés comme ce fut le cas en 2020/21.

Les données concernant les ventes nettes à l’exportation étaient encourageantes pour le soya US. Elles l’étaient moins pour ses dérivés.   

 

Blé

À Chicago, le contrat déc. 24 a clôturé à 5,8150 $ (+ 30 cents). Celui mars 25 a fermé à 6,0075 $ (+ 2 ½ cents). Celui mai 25 a terminé à 6,1050 $ (+ 2 ¼ cents). À Kansas, le contrat de blé d’hiver déc. 24 a fini à 5,8550 $ (- 1 cent). Celui mars 25 a clôturé à 6,0025 $ (- ½ cent). Celui mai 25 a fermé à 6,0975 $ (0,0). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps déc. 24 a terminé à 6,1800 $ (+ 2 ½ cents). Celui mars 25 a fini à 6,3975 $ (+ 2 ¼ cents). Celui mai 25 a clôturé à 6,5125 $ (+ 2 ¼ cents).

  • Les ventes nettes à l’exportation de blé US 2024/25 ont été de 532,900 tonnes, ce qui était une augmentation de 6 % comparativement à la semaine précédente et une hausse de 38 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines.

Les attentes des analystes étaient entre 350,000 et 700,000 tonnes.

  • Un correspondant de l’USDA en Australie prévoit la production de blé australien 2024/25 à 28,5 millions de tonnes, soit à une baisse de 3,5 millions de tonnes comparativement à l’anticipation officielle de l’USDA. Le résultat est même inférieur à celui d’ABARES qui l’estimait à 31,8 millions de tonnes en septembre dernier.

Par ailleurs, le correspondant pense que les exportations de blé australien pourraient atteindre 20 millions de tonnes en 2024/25, une baisse de 1,2 million de tonnes par rapport à l’an passé. 

  • Les représentants des pays membres de l’UE se penchent actuellement sur la possibilité d’augmenter les tarifs sur les importations de produits agricoles russes. Plusieurs responsables souhaitent serrer la vis à Moscou en limitant davantage ses revenus.
  • Les récentes averses ont été bénéfiques pour les producteurs de blé argentin, qui étaient confrontés à une sécheresse persistante. Le Rosario Grain Exchange mentionne que les plants de blé argentin entrent actuellement dans une période cruciale pour les rendements finaux. 
  • Pour le 22 octobre dernier, les données de l’US Drought Monitor montrent que les régions de production de blé d’hiver en zone de sécheresse ont augmenté de 6 points par rapport à la semaine passée à 58 %.  
  • La journée dans le blé US a été stable. La hausse des cours devait beaucoup à la bonne performance du maïs US et à la baisse du dollar US. Les ventes nettes à l’exportation étaient dans le milieu des attentes des analystes. Néanmoins, le temps sec dans les zones de productions de blé d’hiver US a donné un support aux prix. Les problèmes de temps aride en Ukraine et dans certaines régions de la Russie et de l’Australie ont également été pris en compte.  

 

Bœuf

Le contrat de bœuf US oct. 24 a clôturé à 189,30 $ (+ 1,68 $). Celui déc. 24 a fermé à 189,25 $ (- 1,38 $). Celui févr. 25 a terminé à 189,95 cents (+ 1,33 $). Quant au veau US, le contrat oct. 24 a fini à 249,40 $ (+ 82 cents). Celui nov. 24 a clôturé à 248,53 $ (+ 1,30 $). Celui janv. 25 a fermé à 245,53 $ (+ 1,70 $).

  • Le 23 octobre dernier, le CME Feeder Cattle Index était en baisse de 1,15 $ à 249,56 $.
  • Cet après-midi, la valeur du surgelé a reculé avec un écart Ch/Se qui s’est élargi à 26,83 $. La découpe «Choice» a perdu 24 cents à 321,17 $. Celle «Select» a baissé de 1,43 $ à 294,34 $.
  • Les ventes nettes à l’exportation de bœuf US 2024 ont été de 16,700 tonnes, soit à une hausse de 19 % comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 11 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. La Corée du Sud et la Chine ont été les principales acheteuses.

Pour 2025, les ventes nettes à l’exportation de bœuf US ont été de 2,100 tonnes. La Corée du Sud et le Mexique ont été les plus gros acheteurs. 

  • Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 124,000 têtes, soit à une hausse de 6,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une baisse de 1,507 têtes par rapport à l’an dernier.

Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 491,000 têtes, ce qui représente une augmentation de 3,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 10,785 têtes par rapport à l’an passé.

  • La journée dans le bœuf US a été marquée par des éléments techniques associés à des graphiques haussiers. Après des prix au comptant en hausse depuis les dernières semaines, les abattoirs ont ralenti leurs achats, mais les responsables des parcs d’engraissement attendent toujours des prix plus élevés.   

 

Porc

Le contrat de porc US déc. 24 a clôturé à 78,65 $ (- 1,53 $). Celui févr. 25 a fermé à 82,80 $ (- 60 cents). Celui avr. 25 a terminé à 86,25 $ (- 28 cents).

  • Le 22 octobre dernier, le CME Lean Hog Index était en hausse de 32 cents à 84,66 $.
  • Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a reculé de 2,59 $ à 75,25 $. Quant à celui pour le vivant, il a fait l’inverse en augmentant de 2,71 $ à 59,19 $. 
  • La valeur moyenne des découpes a perdu 7 cents à 98,15 $. La découpe de la longe a augmenté de 38 cents à 88,88 $. Celle de la fesse a régressé de 74 cents à 103,84 $. La découpe de l’épaule a pris 1,20 $ à 76,42 $. Celle de la côte a progressé de 57 cents à 143,73 $. La découpe du jambon s’est accrue de 2,21 $ à 88,79 $. Enfin, celle du flanc a chuté de 3,55 $ à 149,07 $.
  • Les ventes nettes à l’exportation de porc US 2024 ont été de 22,200 tonnes, ce qui était une baisse de 42 % comparativement à la semaine précédente et une réduction de 45 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Le Mexique et la Chine ont été les principaux acheteurs. 

Pour 2025, les ventes nettes à l’exportation de porc US ont été de 1,000 tonnes. La Corée du Sud et l’Australie ont été les acheteuses.

  • Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 487,000 têtes, soit à une hausse de 1,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 4,615 têtes par rapport à l’an dernier. 
  • Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 1,952 million de têtes, ce qui correspond à une hausse de 20,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 14,142 têtes par rapport à l’an passé.
  • La journée dans le porc US a été celle d’ajustements techniques. Les manœuvres étaient probablement explicables par un ralentissement anticipé d’une demande saisonnière plus tardive pour le porc, une demande qui pourrait même s’étaler dans les semaines à venir.
  • C'est que le marché va actuellement à contre-courant pour un mois d'octobre. Normalement en octobre, il y a une forte demande pour le porc US dans les épiceries. Par ailleurs, la baisse de la valeur moyenne des découpes a aussi encouragé les vendeurs, même si le CME Lean Hog Index avait été en hausse de 32 cents mardi dernier.

  

Dollar canadien


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