Météo US
- À court terme, le NOAA prévoit des conditions sèches pour l’ensemble du Midwest. Il ajoute que des averses seront quand même possibles pour le sud-ouest de la région, aux alentours du Kansas. À plus long terme, la semaine prochaine, le NOAA anticipe des précipitations dans la normale saisonnière, qui devraient toucher la majeure partie du Midwest. Par contre, il croit que le temps pourrait s’accompagner de températures supérieures à la normale.
- Pour sa part, World Weather s’attend à moins de précipitations que ce qu'il avait prévu pour le week-end dans le centre et le sud des Plaines US. Ces conditions pourraient être plus difficiles pour l’émergence et le peuplement des cultures de blé dur rouge d’hiver qui s’y trouvent.
- Globalement, les conditions météo US sont correctes à court terme. L’analyse des cartes US, fournies pour World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, montre une probabilité d’absence de précipitation pour l’ensemble du Midwest, à l’exception du sud-ouest, où des averses pourraient avoir lieu.
- Cette carte US, fournie par le NOAA et valide du 24 au 28 octobre prochain, indique que le temps sera anormalement sec à travers la majorité le territoire US, incluant la totalité du Midwest et des Plaines US (voir les zones beiges).
Météo Amérique du Sud
- À court terme, le NOAA s’attend à des précipitations bénéfiques dans la plupart des régions du Brésil. World Weather partage cette idée.
Mais World Weather ajoute par ailleurs que les conditions dans l’extrême sud de l’Argentine pourraient s’avérer difficiles avec une sécheresse persistante à moyen terme. Les semis de maïs de la région pourraient alors être ardus.
- Essentiellement, le temps au Brésil continue de s’améliorer à court terme. L’analyse des cartes du Brésil, fournies pour World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, indique des possibilités d’alternance de pluie et d’ensoleillement pour toutes les régions clés du centre, du sud et de l’est.
- Globalement, les conditions en Argentine sont presque similaires. L’analyse des cartes de l’Argentine, fournies pour World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, montre qu’à court terme, le temps s’améliore. Dans la plupart des régions, des précipitations pourraient avoir lieu, notamment dans les secteurs asséchés. Mais le nord-est de l’Argentine reste toutefois l’exception possible avec un temps ensoleillé persistant.
Maïs
Le contrat déc. 24 a clôturé à 4,0475 $ (- 2 cents). Celui mars 25 a fermé à 4,1900 $ (- 2 ¼ cents). Celui mai 25 a terminé à 4,2650 $ (- 2 ¼ cents).
- Durant la semaine du 10 octobre dernier, les ventes nettes à l’exportation de maïs US 2024/25 ont été de 2,225,700 tonnes, soit à une augmentation de 82 % comparativement à la semaine précédente et à une hausse notable par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Les destinations inconnues et le Japon ont été les principaux acheteurs. Les attentes des analystes étaient entre 1,2 et 2,3 millions de tonnes.
- Le NOAA mentionne qu’advenant le développement de La NIña en territoire US, des précipitations plus élevées que la normale pourraient affecter les régions des Grands Lacs et certaines parties de l’Ohio. À terme, elles devraient permettre une hausse du niveau d’eau du fleuve Mississippi. Mais l’organisme précise que l’essentiel des Plaines US pourrait connaitre un temps sec persistant. Un phénomène météo La Niña pourrait se développer au cours des prochains mois.
- Les données des douanes chinoises montrent que les Chinois ont importé seulement 310,000 tonnes de maïs au cours du mois dernier, ce qui correspondrait à une baisse de 81 % comparativement à la même période en 2023. En fait, depuis le début de l’année, les importations chinoises de maïs ont reculé de 22,5 %.
- FranceAgriMer mentionne que lundi dernier, la récolte de maïs français était terminée à 13 %, un gros retard comparativement aux 55 % de la moyenne des 5 dernières années.
- Des experts mentionnent que les récentes pluies ont permis aux Argentins de compléter leurs semis de maïs à 24,3 %.
- Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 125,000 tonnes de maïs US. Les destinations étaient inconnues et les livraisons prévues pour 2024/25.
- Au sommet du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se tiendra la semaine prochaine à Kazan en Russie, les Russes ont l’intention de discuter d’une alternative au dollar US. Un nouveau mode paiement pourrait leur permettre de contourner les sanctions occidentales. De plus, le président Poutine souhaite renforcer le BRICS en incluant d’autres pays au groupe, essentiellement des pays sous-développés, mal-aimés, avec certaines ressources premières intéressantes.
- Des averses pourraient avoir lieu lors des prochains jours dans les secteurs asséchés du sud de la Russie. Bien que bénéfiques, les météorologues précisent que celles-ci resteront probablement insuffisantes pour l’émergence et le peuplement adéquats des cultures de blé d’hiver de la région.
- La journée dans le maïs US a été influencée par les pertes dans le soya US et le blé US. Face à un manque de nouvelles satisfaisantes pour une hausse, les spéculateurs ont préféré fermer leurs positions avant le week-end.
Soya
Le contrat de soya US nov. 24 a clôturé à 9,7000 $ (- 18 ¾ cents). Celui janv. 25 a fermé à 9,8275 $ (- 15 ¼ cents). Celui mars 25 a terminé à 9,9625 $ (- 13 ½ cents). Quant au tourteau de soya US, le contrat déc. 24 a fini à 315,60 $/tonne (- 2,50 $/tonne). Celui janv. 25 a clôturé à 313,30 $/tonne (- 1,60 $/tonne). Celui mars 25 a fermé à 313,60 $/tonne (- 1,50 $/tonne). Du côté de l’huile de soya US, le contrat déc. 24 a terminé à 41,82 $ (- 77 points). Celui janv. 25 a fini à 41,67 $ (- 68 points).
- Les ventes nettes à l’exportation de soya US 2024/25 ont été de 1,702,700 tonnes, ce qui était une augmentation de 35 % comparativement à la semaine précédente et une hausse de 16 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. La Chine et l’Égypte ont été les principales acheteuses. Les anticipations des analystes étaient entre 1,0 et 2,3 millions de tonnes.
- Dans le cas du tourteau de soya US, les ventes nettes à l’exportation ont été de 251,400 tonnes. Le Mexique et le Vietnam ont été les principaux acheteurs.
Pour 2025/26, les ventes nettes à l’exportation de tourteau de soya US ont été de 800 tonnes. Le Canada a été l’acheteur.
Les projections des analystes étaient entre 150,000 et 350,000 tonnes.
- Quant à l’huile de soya US, les ventes nettes à l’exportation de 2024/25 ont été de 400 tonnes. Le Canada et le Mexique ont été les acheteurs. Les prévisions des analystes étaient entre 0 et 20,000 tonnes.
- Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 21,000 tonnes d’huile de soya US. Le Mexique était la destination et les livraisons attendues pour 2024/25. Il a également signalé des ventes privées à l’exportation de 292,800 tonnes de soya US. Les destinations étaient inconnues et les livraisons prévues pour 2024/25.
- Les baisses observées au cours de la journée dans le soya US et ses dérivés étaient probablement techniques. La faiblesse dans l’huile de soya US devait, semble-t-elle, son origine à la baisse des cours du pétrole brut (WTI).
L’amélioration des conditions de culture en Amérique du Sud était aussi un facteur négatif à prendre en compte. L’accélération des semis de soya fait penser que la production finale ne sera pas nécessairement plus petite que les années antérieures.
En fin de compte, les spéculateurs ont préféré fermer leurs positions avant le week-end.
Blé
À Chicago, le contrat de blé déc. 24 a clôturé à 5,7275 $ (- 16 ¾ cents). Celui mars 25 a fermé à 5,9250 $ (- 17 cents). Celui mai 25 a terminé à 6,0350 $ (- 17 cents). À Kansas, le contrat de blé dur rouge d’hiver déc. 24 a fini à 5,9600 $ (+ 7 ¼ cents). Celui mars 25 a clôturé à 6,1000 $ (+ 6 ½ cents). Celui mai 25 a fermé à 6,1925 $ (+ 6 cents). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps déc. 24 a terminé à 6,1650 $ (- 12 ¼ cents). Celui mars 25 a fini à 6,3800 $ (- 12 cents). Celui mai 25 a clôturé à 6,4975 $ (- 11 ¾ cents).
- Les ventes nettes à l’exportation de blé US 2024/25 ont été de 504,100 tonnes, soit à une hausse de 16 % comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 57 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Le Mexique et les Philippines ont été les principaux acheteurs. Les attentes des analystes étaient entre 250,000 et 600,000 tonnes.
- La météo difficile menaçant le blé d’hiver a poussé les autorités russes à déclarer l’état d’urgence pour l’oblast de Koursk. Cette région administrative est située dans l’est du pays, à la frontière avec l’Ukraine.
- FranceAgriMer estime que lundi dernier, les ensemencements de blé tendre français ont été finalisés à 10 %, un retard important comparativement aux 27 % pour la moyenne des 5 dernières années.
- Les données des douanes chinoises montrent que les Chinois ont importé 250,000 tonnes de blé au cours du mois de septembre dernier, ce qui était une baisse de 60 % par rapport à la même période l’an passé. Mais il reste que depuis le début de l’année, les importations chinoises de blé ont augmenté de 5,5 %.
- Un expert d’une banque d’Australie a rapporté à Reuters qu’il y a actuellement une sécheresse importante dans le sud de l’Australie. Il a précisé toutefois que cette anomalie pourrait être compensée par les bonnes conditions dans d’autres régions, particulièrement celles de l’ouest de l’Australie.
- La direction du marché du blé US a été influencée par les conditions météo en amélioration dans le centre et le sud des Plaines US. Mais, elle devait beaucoup aux ajustements techniques avant le week-end.
L’essentiel des fondamentaux n’est pas nécessairement mauvais. La lenteur des semis de blé tendre français est un exemple de facteur positif pour la hausse, tout comme les mesures d’urgence dans l’est de la Russie.
Bœuf
Le contrat de bœuf US oct. 24 a clôturé à 187,63 $ (+ 1,00 $). Celui déc. 24 a fermé à 187,33 $ (+ 1,15 $). Celui févr. 25 a terminé à 188,13 $ (+ 1,15 $). Quant au veau US, le contrat oct. 24 a fini à 248,32 $ (+ 1,60 $). Celui nov. 24 a clôturé à 247,60 $ (+ 1,85 $). Celui janv. 25 a fermé à 345,50 $ (+ 2,38 $).
- Le 17 octobre dernier, le CME Feeder Cattle Index était en hausse de 55 cents à 250,80 $.
- Aujourd’hui, le Fed Cattle Exchange, une division de Central Stockyards (US), a vendu 775 têtes des 2,720 têtes offertes à son encan en ligne US, incluant 502 génisses, 194 bouvillons et 79 mixtes. Les prix moyens des ventes étaient de 188,39 $ pour les génisses, 188,00 $ pour les bouvillons et 188,00 $ pour les mixtes.
Les lots en vente concernaient : le Texas, l’Oklahoma, le Nouveau-Mexique, le Kansas, l’Iowa et certaines des régions normalement non participantes à l’encan.
Les prix de réserve étaient entre 188,00 et 200,00 $. Les offres les plus élevées variaient entre 0,00 et 189,00 $.
Pour le Canada, le Fed Cattle Exchange n’a pas réussi à vendre les 400 têtes offertes à son encan en ligne canadien. Tous les lots en vente concernaient l’Alberta. Les prix de réserve étaient de 405.00 $CAN. Les offres les plus élevées variaient entre 0.00 et 402,00 $.
- Cet après-midi, la valeur du surgelé a augmenté avec un écart Ch/Se qui s’est élargi à 26,45 $. La découpe «Choice» a gagné 1,39 $ à 320,65 $. La découpe «Select» a pris 68 cents à 294,20 $.
- Les ventes nettes à l’exportation de bœuf US 2024 ont été de 14,100 tonnes, ce qui était une hausse de 3 % comparativement à la semaine précédente et une baisse de 9 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Le Japon et la Corée du Sud ont été les principaux acheteurs.
Pour 2025, les ventes nettes à l’exportation de bœuf US ont été de 900 tonnes. Le Japon et Hong Kong ont été les plus gros acheteurs.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 106,000 têtes, soit au même résultat que la semaine précédente et à une baisse de 11,460 têtes par rapport à l’an dernier.
Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 608,000 têtes, une augmentation de 22,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une baisse de 29,931 têtes par rapport à l’an passé.
- D’après des analystes, le secteur du bœuf US a subi des corrections à la hausse après une semaine difficile. Mais la valeur des découpes progresse constamment comme le montre la découpe «Choice», ce qui démontre que la demande pour le bœuf US est fondamentalement solide.
Porc
Le contrat de porc US déc. 24 a clôturé à 77,83 $ (+ 15 cents). Celui févr. 25 a fermé à 81,85 $ (+ 30 cents). Celui avr. 25 a terminé à 85,63 $ (+ 50 cents).
- Le 16 octobre dernier, le CME Lean Hog Index était en baisse de 1 cent à 83,84 $.
- Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a reculé de 4,10 $ à 72,05 $.
- La valeur moyenne des découpes s’est accrue de 18 cents à 96,59 $. La découpe de la longe a baissé de 1,53 $ à 87,93 $. Celle de la fesse a régressé de 48 cents à 104,29 $. La découpe de l’épaule a perdu 1,67 $ à 75,25 $. Celle de la côte a augmenté de 2,23 $ à 140,56 $. La découpe du jambon a progressé de 47 cents à 83,79 $. Enfin, celle du flanc a gagné 5,76 $ à 151,31 $.
- Les ventes nettes à l’exportation de porc US 2024 ont été de 38,100 tonnes, soit à une baisse de 25 % comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 1 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Le Mexique et le Japon ont été les principaux acheteurs.
Pour 2025, les ventes nettes à l’exportation de porc US ont été de 800 tonnes. La Corée du Sud a été l’acheteur.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 481,000 têtes, ce qui était une baisse de 3,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une hausse de 52 têtes par rapport à l’an dernier.
Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 2,613 millions de têtes, soit à une augmentation de 29,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 2,899 têtes par rapport à l’an passé.
- Même si les prix du porc US ont presque fini au neutre, la journée dans le secteur a été marquée par des ajustements techniques. Il faut dire que la semaine a été mouvementée. Comme le font remarquer des analystes, le début de la semaine a été difficile avant le rebond ferme des contrats de mercredi. Cette performance de la semaine laisse penser que le marché du porc US a une certaine solidité, surtout avec des valeurs des découpes plutôt stables.
Dollar canadien