Météo US
- Jusqu’à vendredi, le NOAA prévoit des averses légères dans l’est et certaines parties du nord du Midwest. Des pluies seraient aussi possibles dans le sud des Grands Lacs. Mais au cours de même cette période, la majorité des secteurs de l’ouest du Midwest pourraient demeurer avec un ciel dégagé.
À plus long terme, entre les 6 à 10 prochains jours, le NOAA avance que des pluies bénéfiques pourraient avoir lieu dans le sud-ouest des Plaines US.
- Globalement, les conditions météo US sont toujours favorables aux récoltes à court terme. L’analyse des cartes US, fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, montre que les épisodes de temps sec pourraient se poursuivre dans toutes les régions du Midwest, des Plaines US et du Sud-Est US.
Météo Amérique du Sud
- Les conditions météo s’améliorent au Brésil et en Argentine. L’analyse des cartes du Brésil et de l’Argentine, fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, indique des probabilités de pluies favorables pour le centre sud du Brésil, notamment dans le Mato Grosso.
Pour l’Argentine, des précipitations bénéfiques dans le centre nord, aux alentours de la province de Santa Fe, sont attendues au cours des prochains jours.
- Cette carte de l’Argentine, fournie par World Ag Weather et dessinée pour le 2ème jour, montre notamment des possibilités de pluies abondantes pour le nord-est (voir tache verte).
Maïs
Le contrat de maïs US déc. 24 a clôturé à 4,0125 $ (- 7 cents). Celui mars 25 a fermé à 4,1750 $ (- 7 ¼ cents). Celui mai 25 a terminé à 4,2600 $ (- 7 cents).
- Durant la semaine du 10 octobre dernier, les inspections à l’exportation de maïs US ont été de 430,323 tonnes, soit à une baisse de 54,6 % comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 7,8 % par rapport à l’an dernier. Les attentes des analystes étaient entre 600,000 et 1,0 million de tonnes. Le cumulatif annuel des inspections à l’exportation de maïs US était supérieur à celui de l’an passé par 19,0 % à 4,718,541 tonnes.
- Au Brésil, AgRural a annoncé que jeudi dernier, les semis de la 1ère récolte de maïs brésilien étaient finalisés à 42 %.
- Toujours au Brésil, Conab a abaissé son anticipation de la production de maïs brésilien de 119,74 millions à 115,70 millions de tonnes.
- APK-Inform a abaissé son estimation de la production de maïs ukrainien de 26,8 millions à 24 millions de tonnes. Elle voit aussi les exportations de maïs ukrainien à la baisse de 22,5 millions à 20 millions de tonnes.
- Un déraillement récent au Mexique, près de la frontière US, pourrait ralentir temporairement le transit du grain vers le Mexique. Cette annonce a été faite par Ferronex, une compagnie ferroviaire majeure au Mexique.
- Selon des experts, les ventes de machineries agricoles aux États-Unis ont reculé de 28 % en septembre dernier. Cette situation est peut-être le signe d’un ralentissement de l’économie US. Il s’agissait de la plus forte baisse depuis la même période en 2017.
- La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a réitéré la volonté du Mexique d’interdire les semis et la consommation humaine de maïs blanc OGM sur son territoire. La production de maïs blanc non-OGM sera mise de l’avant. L’affaire irrite les Américains qui ont porté plainte au mécanisme de règlement de litige du USMCA. Apparemment, les Mexicains chercheraient à être autosuffisants dans leurs productions de maïs blanc, de soya et d’autres cultures de moindre importance.
- Dans son dernier rapport, la Commission européenne estimait que, depuis le début de 2024/25 jusqu’à dimanche dernier, l’UE aurait exporté 5,7 millions de tonnes de maïs.
- Au Brésil, l’Anec prévoit pour ce mois-ci des exportations de maïs brésilien à 6,2 millions de tonnes de maïs, ce qui est en légère hausse par rapport à sa dernière projection.
- Dans son rapport sur la progression des cultures présenté aujourd’hui, l’USDA mentionne que dimanche dernier, 94 % des plants de maïs US étaient matures, ce qui était une avance de 1 point sur l’an passé et une avance de 15 points sur la moyenne des 5 dernières années.
Il soutient aussi que la récolte de maïs US a été complétée à 47 %, soit à une avance de 5 points sur l’an passé et à une avance de 8 points sur la moyenne des 5 dernières années.
Quant aux conditions de culture, celles de maïs US étaient stables à 64 % dans les catégories bon/excellent. Elles étaient aussi en hausse de 23 à 24 % dans la catégorie moyen et en baisse de 13 à 12 % dans les catégories pauvre/très pauvre.
- La journée dans le maïs US a été celle d’ajustements techniques provoqués en partie par des graphiques à court terme aux tendances baissières.
La forte baisse du pétrole brut (WTI) a sans doute encouragé les vendeurs. Cette réduction du pétrole brut s’expliquerait par la volonté des Israéliens à ne pas toucher aux installations pétrolières et nucléaires iraniennes. En guise de représailles aux récentes attaques, les Israéliens viseront plutôt les installations militaires iraniennes.
Fondamentalement, les conditions météo en constantes amélioration aux États-Unis, au Brésil et en Argentine ne sont pas non plus un facteur positif. Seulement en Amérique du Sud, les averses prévues annoncent que les semis de soya et de maïs pourraient s’accélérer, alors que l’humidité des sols deviendra peut-être plus propice aux différentes cultures.
Pour les États-Unis, en se basant sur le temps sec des derniers jours, il est possible que les spéculateurs aient anticipé une accélération de la récolte de maïs US. De fait, le rapport hebdomadaire sur la progression des cultures US, paru après la fermeture des marchés, indique clairement que la semaine dernière, les agriculteurs avaient progressé rapidement dans leurs activités de récolte. Cette situation fait penser que les stocks de maïs US pourraient s’élever assez vite en gonflant l’offre au marché.
Soya
Le contrat de soya US nov. 24 a clôturé à 9,9100 $ (- 5 cents). Celui janv. 25 a fermé à 10,0350 $ (- 8 cents). Celui mars 25 a terminé à 10,1675 $ (- 8 ½ cents). Quant au tourteau de soya US, le contrat déc. 24 a fini à 311,80 $/tonne (- 3,50 $/tonne). Celui janv. 25 a clôturé à 311,40 $/tonne (- 3,70 $/tonne). Celui mars 25 a fermé à 312,80 $/tonne (- 3,80 $/tonne). Du côté de l’huile de soya US, le contrat déc. 24 a terminé à 42,45 $ (+ 55 points). Celui janv. 25 a fini à 42,33 $ (+ 37 points).
- Les inspections à l’exportation de soya US ont été de 1,575,467 tonnes, ce qui était une baisse de 3,1 % comparativement à la semaine précédente et une réduction de 25,3 % par rapport à l’an dernier. Les anticipations des analystes étaient entre 800,000 et 1,875 million de tonnes. Le cumulatif annuel des inspections à l’exportation de soya US de 5,130,420 tonnes était inférieur à celui de l’an passé par 6,8 %.
- Conab a augmenté sa projection de la production de soya brésilien 2024/25 de 147,38 millions à 166,05 millions de tonnes.
- Safras & Mercado mentionne que dans le sud du Brésil, dans l’État du Paraná, les semis de soya US sont terminés à 36 %. Ailleurs, toutefois, dans le Mato Grosso, la firme brésilienne soutient que les ensemencements sont finalisés à seulement 9 %.
- Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 131,000 tonnes de soya US. La Chine était la destination et les livraisons attendues en 2024/25.
- Le NOPA présentait son rapport mensuel aujourd’hui. L’organisme mentionne que 177,320 millions de boisseaux de soya US ont été triturés en septembre dernier, ce qui était une hausse mensuelle de 12,2 % et une augmentation de 7,2 % par rapport à la même période l’an passé. Il s’agirait d’un record. Les analystes anticipaient 170,331 millions de boisseaux. Le NOPA représente 95 % des triturateurs US.
Quant aux stocks d’huile de soya US, ils ont été estimés à 1,066 milliard de lb, soit à un creux des 6 derniers mois.
- La Commission européenne mentionne que depuis le début de 2024/25 jusqu’au 13 octobre dernier, les importations UE de soya ont été de 3,5 millions de tonnes, ce qui était une augmentation de 8 %. Les États-Unis, le Canada et l’Ukraine figuraient parmi les principaux vendeurs.
- Pour le mois actuel, l’Anec prévoit des exportations de soya brésilien à 4,3 millions de tonnes, ce qui serait une légère augmentation comparativement à l’anticipation de la semaine passée.
- Dans son rapport sur la progression des cultures US, l’USDA mentionne que dimanche dernier, 95 % des plants de soya US avaient atteint le stade de la perte des feuilles, ce qui était un retard de 1 point sur l’an dernier et une avance de 3 points sur la moyenne des 5 dernières années.
L’USDA a également soutenu que la récolte de soya US était terminée à 67 %, soit à une avance de 10 points sur l’an passé et à une avance de 16 points sur la moyenne des 5 dernières années.
- La parution du rapport mensuel du NOPA a enclenché des ventes techniques dans le soya US. Les chiffres de l’organisme sont beaucoup plus élevés que prévu. Et même si les inventaires d’huile de soya US étaient en baisse, la trituration de soya US avait atteint un record.
Comme pour le maïs US, le facteur météo était aussi à prendre en compte. Les averses en Amérique du Sud seront sans doute favorables aux semis de soya. Aux États-Unis, le temps sec n’est pas mal vu : il suggérait ce matin que les récoltes pourraient se faire à un rythme rapide. Cette possibilité a été confirmée à la parution du rapport sur la progression des cultures effectuée après la fermeture des marchés. En fin de compte, la bonne météo était un facteur négatif qui incitait à vendre.
Blé
À Chicago, le contrat de blé déc. 24 a clôturé à 5,7950 $ (- 5 ¾ cents). Celui mars 25 a fermé à 6,0075 $ (- 6 ½ cents). Celui mai 25 a terminé à 6,1150 $ (- 7 ½ cents). À Kansas, le contrat de blé dur rouge d’hiver déc. 24 a fini à 5,9000 $ (- 14 ½ cents). Celui mars 25 a clôturé à 6,0600 $ (- 15 ¼ cents). Celui mai 25 a fermé à 6,1625 $ (- 15 ¼ cents). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps déc. 24 a terminé à 6,1625 $ (- 10 ¼ cents). Celui mars 25 a fini à 6,3800 $ (- 9 ¾ cents). Celui mai 25 a clôturé à 6,5000 $ (- 9 ½ cents).
- Les inspections à l’exportation de blé US ont été de 371,004 tonnes, soit à une hausse de 2,1 % comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 4,2 % par rapport à l’an dernier. Les prévisions des analystes étaient entre 300,000 et 550,000 tonnes. Le cumulatif annuel des inspections à l’exportation de blé US établies à 8,983,115 tonnes était supérieur à celui de l’an passé par 33,0 %.
- Les Russes continuent d’attaquer le port ukrainien d’Odessa et les navires civils qui y sont en chargement.
- Des averses bénéfiques ont eu lieu récemment dans certains secteurs asséchés de l’Ukraine. Ces précipitations ont amélioré quelque peu les conditions pour les semis de blé d’hiver.
- En France, FranceAgriMer a réduit son estimation de la production de blé tendre français de 25,78 millions à 25,43 millions de tonnes.
- Suite à une rencontre la semaine passée, les autorités russes ont recommandé aux exportateurs d’exiger un minimum de 250 $US/tonne lors des ventes à l’exportation de blé russe. Des restrictions aux exportations de blé ont aussi été mises en place. L’idée est d’encourager les ventes privées à l’exportation de blé russe.
- En Australie, le Bureau de la météorologie a abaissé sa projection des chances de développement de La Niña. Si au contraire, le phénomène météo devait se développer, il est possible que son intensité soit inférieure à la normale.
- Ce matin, l’USDA a signalé des ventes privées à l’exportation de 120,000 tonnes de blé tendre rouge d’hiver US. Le Mexique était la destination et les livraisons prévues pour 2024/25.
- En Turquie, les autorités auraient éliminé certaines restrictions aux importations de blé avant l’expiration du décret qui maintenait leur interdiction. La politique qui expirait aujourd’hui cherchait à protéger les agriculteurs et à maintenir les bas prix sur le marché domestique.
- La Commission européenne soutient que depuis le début de 2024/25 jusqu’au 13 octobre dernier, l’UE a exporté 6,6 millions de tonnes de blé tendre, soit une baisse de 29 % comparativement à la même période l’an dernier.
- Dans son rapport sur la progression des cultures, l’USDA estime que dimanche dernier, les semis de blé d’hiver US étaient terminés à 64 %, ce qui était un retard de 1 point sur l’an passé et un retard de 2 points sur la moyenne des 5 dernières années.
- Il a également noté que 35 % des plants de blé d’hiver US avaient émergé, soit un retard de 1 point sur l’an passé et un retard de 3 points sur la moyenne des 5 dernières années.
- Quant à l’humidité des sols, l’USDA soutient qu’elle a reculé de 48 à 43 % dans les catégories favorable/surplus. Elle a également augmenté de 52 à 57 % dans les catégories pauvre/très pauvre.
- Pour une 2ème session consécutive, les cours du blé US ont fini en baisse. Apparemment, les spéculateurs auraient profité de la session pour effectuer des ajustements purement techniques.
Les facteurs mondiaux pour le blé restent positifs. Ils sont soutenus par l’idée que la production globale pourrait reculer comme c’est le cas en France, où la production est la plus petite depuis 1986.
Néanmoins, les averses en Ukraine laissent croire que les semis et l’émergence des plants de blé d’hiver ukrainien pourraient connaitre des améliorations constantes, surtout dans les zones arides.
Les données sur les inspections à l’exportation de blé US ont été mal reçues. Même si elles étaient meilleures que la semaine précédente ou par rapport à l’an dernier, il reste qu’elles se situaient dans la fourchette inférieure des attentes des analystes.
Bœuf
Le contrat de bœuf US oct. 24 a clôturé à 186,73 $ (- 1,53 $). Celui déc. 24 a fermé à 186,53 $ (- 1,40 $). Celui févr. 25 a terminé à 187,40 $ (- 1,30 $). Quant au veau US, le contrat oct. 24 a fini à 246,53 $ (- 2,50 $). Celui nov. 24 a clôturé à 246,47 $ (- 3,10 $). Celui janv. 25 a fermé à 244,22 $ (- 3,28 $).
- Le 14 octobre dernier, le CME Feeder Cattle Index a reculé de 72 cents à 249,89 $.
- Cet après-midi, la valeur du surgelé a progressé avec un écart Ch/Se qui s’est élargi à 24,74 $. La découpe «Choice» a augmenté de 3,51 $ à 316,83 $. Celle «Select» a pris 2,99 $ à 292,09 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 125,000 têtes, soit à une augmentation de 1,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une baisse de 2,360 têtes par rapport à l’an dernier.
- Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 245,000 têtes, ce qui correspond à une hausse de 11,000 têtes par rapport à la semaine précédente et à une baisse de 5,484 têtes comparativement à l’an passé.
- Tout au long de la journée, les vendeurs ont été actifs dans le bœuf US. Ce sont surtout les fortes ventes au comptant des dernières semaines qui ont limité les achats de contrats de bœuf US. Les spéculateurs craignaient leurs essoufflements. Mais la bonne performance de la découpe «Choice» laisse penser que la demande pour le bœuf US reste élevée.
Porc
Le contrat de porc US déc. 24 a clôturé à 75,23 $ (- 58 cents). Celui févr. 25 a fermé à 79,30 $ (- 53 cents). Celui avr. 25 a terminé à 83,80 $ (- 40 cents).
- Le 11 octobre dernier, le CME Lean Hog Index a baissé de 13 cents à 84,16 $.
- Sur la semaine dernière, le Fresh Bacon Index était en hausse de 3,50 $ à 173,40 $.
- Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a augmenté de 2,33 $ à 46,80 $. Quant à celui pour le vivant, il s’est accru de 1,36 $ à 59,48 $.
- La valeur moyenne des découpes a reculé de 57 cents à 94,40 $. La découpe de la longe a perdu 98 cents à 89,49 $. Celle de la fesse a régressé de 62 cents à 103,74 $. La découpe de l’épaule a baissé de 91 cents à 74,89 $. Celle de la côte a gagné 8 cents à 137,20 $. La découpe du jambon a perdu 87 cents à 81,28 $. Enfin, celle du flanc a augmenté de 1,31 $ à 141,08 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 487,000 têtes, soit à une hausse de 3,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 5,238 têtes par rapport à l’an dernier.
- Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 960,000, ce qui représente une progression de 5,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une baisse de 830 têtes par rapport à l’an passé.
- La journée dans le porc US a été marquée par des prises de profits stimulées par la baisse des cours du bœuf US. La chute du CME Lean Index n’aura pas aidé non plus. Des spéculateurs croient même que le CME pourrait encore reculer au cours des prochains jours, comme quoi la force dans le porc US déclinerait lentement.
Dollar canadien