Aujourd’hui  le 17 juillet 2023 

• Réponse à la Question du concours!

L’autre jour je vous proposais un petit jeu – concours – pour mettre en  lumière un élément très important pour la mise en marché. Je vais contacter la personne gagnante directement – merci de votre participation à ce concours pour le fun 😊

Pour rafraîchir la mémoire, je mettais des graphiques sur l’évolution des cours du maïs en bourse (CBOT) et lançais ma question : La question va comme ceci. Voici les graphiques des prix du maïs-récolte depuis plusieurs années. Quelle conclusion tirez-vous sur l’évolution? Je cherche une réponse en particulier, ceux qui répondent et ont la réponse que je recherche auront leur nom dans l’chapeau. Vous pouvez transférer/forwarder le courriel si vous voulez, plus on est de fou plus on rit. Indice : ça s’passe à quelque part autour du mois de juin. 

Ce que je cherchais comme réponse était en lien avec la saisonnalité des prix. Le Petit Robert définit la saisonnalité comme étant le «caractère saisonnier d'un phénomène». 

Pour donner un exemple je pourrais dire :

• On attrape plus de rhumes/grippes à l’automne qu’à l’été.
• On mange plus de crème glacée en juillet qu’en février.
• Les vacances dans l’sud coutent plus cher à Noel qu’en mai.
• Les Maples Leafs de Toronto jouent plus souvent au golf qu’au hockey en Avril.
• Les fraises du Québec sont plus faciles à trouver en juin qu’en décembre
• Il y a plus de nid-de-poules au printemps à Montréal… JOKE, y’en a toujours plus peu importe le temps de l’année c’était une pogne!!!! 

Ha. Ha. Bon vous comprenez ce que je veux dire maintenant par saisonnalité. Appliqué au cours de la bourse (CBOT), ce que je fais c’est que je prends l’historique des 30 dernières années. Depuis 1990, tiens. Ça me fait penser à Jean Le Loup pis j’vous met la toune dans la tête aussi. De rien. Je pend le prix du 1^er janvier, et je regarde la variation de prix en pourcentage. En faisant la moyenne de tous les pourcentages je construis un graphique. Le premier janvier, je commence à compter. En partant d’un indice 100 je peux aisément suivre l’évolution et je me rend compte que le prix a tendance a grimper pendant le printemps jusqu’en juin. En juin l’indice est à un peu plus de 104, c’est-à-dire que les cours ont tendance a monter de 4% en moyenne. C’est une moyenne, parfois c’est plus, parfois c’est moins. Et ensuite BANG, les prix chutent assez fortement. L’incertitude du printemps par rapport aux surfaces, météo et rendement de dissipent et poussent les prix à la baisse. Encore là, c’est une moyenne. On passe d’un prix en hausse de 3-4% à un prix en baisse de 2-3% en peu de temps. Ensuite la situation se stabilise et remonte un peu pendant/après les récoltes. Pis après on mange de la dinde à Noel, et on recommence toute la patente pour l’année suivante. 

Pour les plans de mise en marché, cela devrait aider tout le monde! Un agriculteur pourrait être tenté de vendre d’avance (juin) une partie de sa récolte car c’est historiquement un très bon moment. Une meunerie cherchera à acheter le plus pendant l’automne pour l’entreposer. La différence dans les objectifs et le timing est « facilement » couvert par les instruments financiers à la bourse! C’est là que j’entre en jeu 😊

Puisque c’est pour le fun j’accepte pas mal toutes les réponse qui ressemblent à celle que je vous ai donné ici haut!

SIMON BRIERE