Maïs

Les contrats de maïs US aux échéances les plus rapprochées ont terminé la séance en baisse entre 4 ¼ et 5 ¼ cents.

• Durant la semaine du 6 octobre dernier, les inspections à l’exportation de maïs US ont été de 457,366 tonnes, ce qui était une baisse de 32 % comparativement à la semaine précédente et une réduction de 46,2 % par rapport à l’an dernier. Les anticipations des analystes étaient entre 400,000 et 725,000 tonnes. Quant au cumulatif annuel des inspections à l’exportation, il était inférieur à celui de l’an passé par 9,4 % à 2,827,028 tonnes.
• L’ANEC prévoit qu’au cours du mois d’octobre, le Brésil va exporter entre 4,2 et 5,5 millions de tonnes de maïs. 
• Michael Cordonnier de Soybean & Corn Advisor a laissé inchangée son estimation des rendements de maïs US à 169,0 bo./acre. Il soutient que le temps sec prévu cette semaine devrait permettre un bon rythme de récolte. Mais il anticipe tout de même des averses limitées dans le centre et l’est du Corn Belt.
• Demain, le rapport mensuel d’offre et de demande sera présenté. Un sondage de Reuters indique que comparativement à septembre dernier, les analystes prévoient une baisse de la production de maïs US de 59 millions de boisseaux à 13,885 milliards de boisseaux. Ils voient également une réduction des stocks de fin d’année de maïs US 2022/23 de 95 millions de boisseaux à 1,124 milliard de boisseaux, ce qui serait un creux des 9 dernières années.
• Des experts estiment que la production de maïs français pourrait passer de 11,6 millions de tonnes en septembre à 11,4 millions de tonnes ce mois-ci. Ce serait donc un creux depuis 2005.
• Le rapport sur la progression des cultures a été présenté aujourd’hui. L’USDA considère qu’au 9 octobre dernier, 87 % des plants de maïs US étaient matures, contre 93 % l’an dernier et 85 % pour la moyenne des 5 dernières années. Quant à la récolte, elle aurait été complétée à 31 % comparativement à 39 % l’an dernier et à 30 % pour la moyenne des 5 dernières années. Les conditions de cultures se sont améliorées de 2 % pour atteindre 54 % dans les catégories bon/excellent. L’an passé, 60 % des plants de maïs US se trouvaient dans ces catégories.   

Soya

Les contrats de soya US aux échéances les plus rapprochées ont clôturé en hausse entre 1 ¾ et 2 ¼ cents. À l’exception de celui octobre 22 qui a terminé en baisse de 30 cents/tonne, les contrats de tourteau de soya US aux échéances les plus rapprochées ont fermé en progression entre 30 et 90 cents/tonne. Ceux d’huile de soya US aux échéances les plus rapprochées ont fini la journée en baisse entre 56 et 59 points.

• Les inspections à l’exportation de soya US ont été de 969,212 tonnes, soit à une augmentation de 65,6 % par rapport à la semaine précédente et à une baisse de 44,4 % comparativement à l’an dernier. Les projections des analystes étaient entre 400,000 et 1,25 million de tonnes. Pour le cumulatif annuel des inspections à l’exportation, il était inférieur à celui de l’an passé par 23 % à 2,760,951 tonnes.
• Michael Cordonnier estime que les Argentins devraient débuter leurs semis de soya d’ici une à deux semaines. Il note toutefois que si la sécheresse persiste, les agriculteurs pourraient commencer plus tard. Il précise qu’un retard dans les ensemencements ne devrait pas être dramatique puisque seule la météo des prochains mois devrait être plus importante pour le développement du soya argentin.  
• Pour le rapport d’offre et de demande, les analystes s’attendent à une augmentation de la production de soya US de 3 millions de boisseaux à 4,381 milliards de boisseaux. Les rendements sont anticipés à la hausse de 0,1 boisseau/acre à 50,6 bo./acre. Par ailleurs, les analystes projettent des stocks de fin d’année de soya 2022/23 à 248 millions de boisseaux, soit une augmentation de 48 millions de boisseaux par rapport à septembre.
• Le rapport sur la progression des cultures indique qu’au 9 octobre dernier, 91 % des plants de soya US avaient atteint le stade de la perte des feuilles comparativement à 90 % l’an dernier et à 88 % pour la moyenne des 5 dernières années. Par ailleurs, la récolte a été finalisée à 44 %, ce qui était un retard de 3 % comparativement à l’an dernier et une avance 6 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Les conditions de culture se sont améliorées de 2 % comparativement à la semaine précédente à 57 % dans les catégories bon/excellent.

Blé

À Chicago, les contrats de blé US aux échéances les plus rapprochées ont fini la journée avec des pertes entre 32 et 37 cents. À Kansas, ceux de blé dur rouge aux échéances les plus rapprochées ont également terminé en baisse entre 31 et 33 ½ cents. À Minneapolis, les contrats de blé de printemps aux échéances les plus rapprochées ont clôturé dans le rouge entre 25 ½ et 29 cents.

• Les inspections à l’exportation de blé US ont été de 614,371 tonnes, ce qui était une baisse de 8 % comparativement à la semaine précédente et une hausse de 37,5 % par rapport à l’an passé. Les attentes des analystes étaient entre 400,000 et 750,000 tonnes. Pour le cumulatif annuel des inspections à l’exportation, il était inférieur à celui de l’an dernier par 0,7 % à 9,130,644 tonnes.
• Selon le député premier ministre de Russie, Abramchenko, la Russie songerait à lever les quotas sur les exportations de grain russe. Le premier député ministre de l’Agriculture de Russie précise quant à lui que la Russie a besoin d’exporter entre 50 et 60 millions de tonnes de grain.
• UkrAgroConsult rapporte que les Ukrainiens ont semé leurs récoltes d’automne à 38 %, incluant 1,6 million d’hectares de blé.
• Concernant le rapport d’offre et de demande, les analystes projettent une baisse des stocks de fin d’année de blé US 2022/23 de 56 millions de boisseaux par rapport à septembre à 554 millions de boisseaux. Il s’agirait d’un creux depuis 2007/08.
• Dans son rapport sur la progression des cultures, l’USDA montre que 55 % des plants de blé d’hiver US ont été ensemencés, soit un retard de 2 % comparativement l’an passé et un retard de 3 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Il note aussi que 26 % des plants avaient émergé contre 29 % l’an dernier et 32 % pour la moyenne des 5 dernières années.

Bœuf

Les contrats de bœuf US aux échéances les plus rapprochées ont terminé la session en hausse entre 1,10 et 1,57 $. Ceux de veau US aux échéances les plus rapprochées ont également fini dans le vert entre 2,45 et 3,32 $.

• Le 10 octobre dernier, le CME Feeder Cattle Index était en progression de 3 cents à 174,64 $.
• Cet après-midi, la valeur du surgelé a été en progression partagée avec un «spread» Ch/Se qui s’est élargi à 33,90 $. La découpe «Choice» a augmenté de 2,12 $ à 246,75 $. Celle «Select» a reculé de 97 cents à 212,85 $.
• L’USDA estime le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 256,000 têtes, soit à une augmentation de 1,000 têtes par rapport à la semaine précédente et à une hausse de 18,000 têtes comparativement à l’an dernier.

Porc

Les contrats de porc US aux échéances les plus rapprochées ont fermé en recul entre 7 et 72 cents. Celui février 23 a fait exception en terminant en hausse de 5 cents.

• Le 7 octobre dernier, le CME Lean Hog Index était en progression de 33 cents à 92,98 $.
• Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a été en hausse de 3,74 $ à 87,88 $.
• La valeur moyenne des découpes a gagné 1,76 $ à 108,15 $. La découpe de la longe a progressé de 67 cents à 93,50 $. Celle de la fesse a baissé de 1,19 $ à 98,24 $. La découpe de l’épaule a progressé de 2,56 $ à 80,83 $. Celle de la côte a augmenté de 5 cents à 124,17 $. La découpe du jambon a pris 4,39 $ à 110,60 $. Enfin, celle du flanc a gagné 2,21 $ à 146,92 $.
• L’USDA estime le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 977,000 têtes, ce qui correspond à une hausse 25,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 21,000 têtes par rapport à l’an passé.

 Dollar canadien