Dans son rapport sur les récoltes de mai, Conab a augmenté son estimation de la récolte de soya 2021/22 du Brésil de 1,4 million de tonnes, passant de 122,4 millions à 123,8 millions de tonnes. Pour la production de maïs du Brésil, Conab l'a augmentée de 0,6 million de tonnes, passant de 115,6 millions à 116,2 millions de tonnes.

La superficie de soya du Brésil en 2021/22 a légèrement augmenté par rapport au mois dernier pour atteindre 40,9 millions d'hectares (101,0 millions d'acres), ce qui représente une augmentation de 4,4 % par rapport à l'année dernière. Le rendement du soya au Brésil est maintenant estimé à 3 026 kg/ha (45,0 boisseaux/acre), soit une hausse de 0,3 boisseaux/acre par rapport au mois dernier, mais toujours une baisse de 14,1 % par rapport à l'an dernier. La production de soya du Brésil, qui se situe à 123,8 millions de tonnes, représente une réduction de 10,4 % par rapport à la production de 138,1 millions de tonnes de l'an dernier.

La production de maïs du Brésil en 2021/22 a augmenté de 0,6 million de tonnes ce mois-ci pour atteindre 116,19 tonnes en raison principalement d'une augmentation de la superficie allouée au maïs safrinha. La superficie de maïs safrinha en mai était estimée à 16,6 millions d'hectares (41,0 millions d'acres), en hausse de 0,56 million d'hectares (1,3 million d'acres) par rapport à avril. Le rendement du maïs safrinha a diminué en mai pour s'établir à 5 379 kg/ha (85,5 boisseaux/acre) comparativement à 5 518 kg/ha (87,7 boisseaux/acre) en avril.

Le service météorologique national brésilien (Inmet) prévoit une possibilité de températures froides record la semaine prochaine dans le sud du Brésil avec des gels généralisés. Un premier front froid se déplacera dans le sud du Brésil au cours du week-end avec une vague d'air froid qui se renforcera au début de la semaine prochaine.

Si les prévisions se vérifient, cela pourrait avoir un impact négatif sur le maïs safrinha dans le Paraná, le sud du Mato Grosso do Sul et le sud de Sao Paulo. Cela pourrait également avoir un impact sur le café, les oranges et les cultures horticoles dans le Minas Gerais et Sao Paulo.