Si toutes les fois qu’on m’avait demandé la direction du dollar canadien, j’avais mis 25 cents dans un pot lorsqu’il changeait de cap, ça ferait longtemps que je serais riche. Je ne suis d’ailleurs certainement pas le seul.
Chercher à anticiper le dollar canadien, à mon avis, c’est bien différent de faire le même exercice dans les grains.
Bien sûr, il y a quand même de grands classiques qu’on connaît pour mieux comprendre assez facilement ce qui se passe avec notre huard : prix du pétrole, vigueur ou non du dollar américain, et le taux d’intérêt fixé par la Banque du Canada.
En ce moment, il ne faut pas chercher de midi à quatorze heures pour saisir qu’avec la chute très importante du prix du pétrole, une quinzaine de dollars le baril depuis son sommet en début d’année, notre huard est frappé de plein fouet.
Ensuite, on ajoute une touche considérable d’incertitudes entourant les répercussions du coronavirus sur la 2e économie mondiale, la Chine, et le dollar canadien n’en est que plombé davantage.
Pour remettre un peu en perspective, environ 5% de l’ensemble des échanges commerciaux canadiens sont réalisés avec la Chine. C’est certainement très loin derrière les 75% établis avec les États-Unis, mais assez pour éventuellement affecter l’économie canadienne.
Mais comprendre, c’est une chose, anticiper c’en est une autre.
Encore une fois, […] Lire la suite