Maïs
La plupart des échéances de maïs à Chicago ont terminé en recul de 2 à 3 cents. Les averses à l’ouest du Corn Belt, qui ont débuté au cours de la fin de semaine, ont exercé une pression baissière sur les prix.
Pour la semaine du 16 août, les inspections à l’exportation de maïs ont été 1 097 millions de tonnes, une baisse de 13,13 % rapport à la semaine précédente. Il s’agit toutefois d’une augmentation de 52,27 % comparativement à la même semaine en 2017. Au cumulatif, sur une base annuelle, le retard est de seulement 0,28 % par rapport à l’an dernier.
Cet après-midi, le USDA a présenté son rapport hebdomadaire sur l'état des cultures aux États-Unis. En date de ce dimanche 19 août, celui du maïs était en baisse de 2 % à 68 % dans les catégories «bon à excellent», plus que la moyenne des anticipations qui prévoyait en moyenne une réduction de 1 % à 69 % dans les mêmes catégories.
Toujours selon ce rapport, 85 % des cultures étaient au stade pâteux comparativement à 72 % pour la moyenne des dernières années. 44 % avaient également atteint le stade denté versus 26 % pour la moyenne des dernières années.
Vendredi dernier, le rapport de la CFTC (Commitment of traders) indiquait que dans la semaine du 14 août dernier, les négociants avaient réduit leurs positions nettes vendues dans les contrats et options de maïs par 4 743 contrats à -24,962 contrats.
Soya
À Chicago, le soya a gagné selon les échéances d’une fraction à 1 ¼ de cents. Le tourteau a baissé de 1,90 $/tonne courte, mais l’huile a monté de 31 points.
Ce matin, l’idée selon laquelle les États-Unis et la Chine auraient établi une feuille de route pour des négociations commerciales qui devraient aboutir à des ententes d’ici la mi-novembre a su profiter au marché du soya. Toutefois, cet après-midi, le Président Trump a refroidi les ardeurs du marché en annonçant qu’il ne s’attendait pas à de nombreuses discussions au cours de la semaine. Il a ajouté qu’il n’y avait pas vraiment de délais pour parvenir à des ententes avec les Chinois. Les gains auront aussi été freinés par les averses des derniers jours dans le Midwest.
Le rapport sur les inspections à l’exportation a indiqué que pour la semaine du 16 août dernier, 639 001 tonnes ont été inspectées, une baisse de 4,5 % par rapport à l’an dernier, mais une hausse de 9,9 % comparativement à la semaine précédente. Jusqu’à présent, le cumulatif pour l’année commerciale en cours est d'un recul des inspections de 3,2 % par rapport à la même période l’an dernier.
En prévision du rapport hebdomadaire sur l'état des cultures américaines de soya, les marchés s’attendaient à ce qu’il n’y ait pas de changement par rapport à la semaine précédente. Mais, une diminution de 1 % à 65 % dans les catégories «bon à excellent» a été rapporté par le USDA. Ce rapport a indiqué que 91 % des cultures de soya ont également atteint le stade du remplissage des gousses comparativement 83 % pour la moyenne des dernières années.
Dans la semaine du 14 août dernier, à Chicago, les fonds spéculatifs ont augmenté leurs positions nettes vendues sur les contrats et options de soya de 2 641 contrats pour un total net de -58,924 contrats.
Blé
Ce lundi, les contrats de blé sur les échéances les plus rapprochées ont terminé la session en baisse de 13 à 18 ¼ de cents.
Ce matin, le rapport sur les inspections à l’exportation de tous les types de blé US indiquait que celles-ci ont été de 345 375 tonnes pour la semaine du 16 août dernier, une baisse de 29,14 % par rapport à la semaine précédente et de 41,72 % comparativement à la même période l’an dernier.
En prévision du rapport sur les conditions de culture du blé de printemps, les marchés ne s’attendaient pas à des changements notables comparativement à la semaine précédente. Le NASS a plutôt révélé une baisse de 1 % à 74 % dans les catégories «bon à excellent». Toujours selon ce rapport, la récolte de blé d’hiver serait complétée à 97 %. Elle serait entièrement terminée pour les États du Nord. Dans le cas du blé de printemps, 60 % seraient déjà récoltés alors que la moyenne des dernières années est de 44 %.
Vendredi dernier, le rapport Commitment of traders indiquait que les négociants actifs dans les contrats et options à Chicago avaient des positions nettes acheteurs sur 66 948 contrats. Il s’agit d’une augmentation de 2 361 contrats par rapport à la semaine précédente. Plus intéressant encore, ce serait la plus grosse position nette acheteur depuis septembre 2012. Le jeudi 16 août dernier, les négociants maintenaient aussi des positions nettes acheteurs sur 62 652 contrats et options transigés à Kansas City.
Bœuf
Les contrats de boeuf à Chicago ont fini la session sur une note indécise. Les échéances les plus rapprochées ont baissé de 5 à 42,5 cents et celles plus éloignées étaient marginalement à la hausse. Dans le cas des contrats de veau de à Chicago, la majorité ont terminé en baisse de 5 cents à 1,325 $.
Le CME feeder cattle index était en hausse de 7 cents par rapport à vendredi dernier à 149,66 $. Ce lundi après-midi, la valeur des découpes était en hausse, le «Choice» en hausse de 2,60 $ à 213,98 $, le «Select» en hausse de 1,37 $ à 202,29 $. Sur une base hebdomadaire, le USDA estime que les abattages sous inspections fédérales ont été de 118 000 têtes pour débuter la semaine, un résultat stable par rapport à la semaine précédente, mais une hausse de 1000 têtes comparativement à la même période l’an dernier.
Porc
La majorité des contrats de porc à Chicago ont terminé la journée en baisse de 50 cents à 2,125 $.
Le 16 août dernier, le CME Lean Hog Index était en baisse de 1,27 $ à 52,94 $. Toutefois, ce lundi, la valeur de la carcasse de porc établie par le USDA a monté de 41 cents par rapport à vendredi dernier à 67,18 $. Les côtes et le flanc de porc étaient les seules découpes dans le rouge. Cet après-midi, et sur une base nationale, la valeur de la carcasse était en baisse de 37 cents à un prix moyen de 40,21 $. Aujourd’hui, le USDA estime que 456 000 têtes de porc ont été abattues. Un tel résultat dépasse celui de la semaine dernière par 11 000 têtes comme celui de la même période l’an dernier par 31 000 têtes.
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