Nouvelle

Résultats de blé d’automne à la volé chez Frigon

14 août 2014,

La récolte de blé d’automne est maintenant passée et voici nos résultats pour les gens de la région de Louiseville (Mauricie).

Nous avions 7 producteurs qui ont essayé le blé d’automne à la volé dans le soya. Ceci était notre première année d’expérience avec cette méthode. Sur les 7 producteurs, seulement 2 non pas réussi l’implantation du blé. Les 5 autres producteurs ont eu une belle implantation à l’automne et une survie à l’hiver très acceptable sans être parfaite.

Voici  les obstacles rencontrés :

  • le manque de pluie suite à notre semis à la volé  n’a pas aidé à l’implantation immédiate. 
  • Pour certains d’entre eux, il y avait un peu trop de feuille de soya qui était tombée au sol, ce qui a affecté une partie de la germination due au manque de contact avec le sol. Nous irons plus tôt cet automne, avant que les feuilles du soya  tombent.
  • Taux de semis pas assez élevé : Nous avions calculé 10% de plus, mais on constatait qu’il n’y avait pas assez de plant à l’automne avant même l’hiver. Cette automne, nous irons à un taux de 245 kg/ha de semis à la volé, pour s’assurer un bon nombre de plant des le départ.

Malgré tout, je crois que nous avons plusieurs belles histoires à succès car la plupart de ces producteurs ont des rendements dans la moyenne du 2T/a  ou 5 T/ha. Certains on même eu plus que cela.

Ce qu’il faut savoir avec le blé d’automne à la volé, c’est que le tout ne sera jamais plus beau à l’œil que le semis au semoir. Que ce soit l’automne  ou au printemps, l’implantation et le départ sont aléatoire. L’épiaison est souvent inégale ce qui peut rendre l’application d’un fongicide plus difficile. L’important reste toujours le résultat final et l’économie. La raison pour faire le blé d’automne à la volé, est qu’il permet l’insertion de cette culture dans une rotation de maïs /soya.

Pour les producteurs qui font le semis au semoir, le tout est parfait. Ce qui a causé des problèmes pour certains d’entre eux, fut la pourriture nivéale. Ce champignon se développe à la surface du sol, sous la neige à un moment précis de l’hiver à une température de près de 0 degré Celcius, causant la mort des plants de blé.

En ce qui à trait au classement, la protéine est  souvent limite. Pour nous aider à stimuler la protéine, il est important d’apporter les bonnes quantités d’azote et de souffre.  Ce dernier a un impact direct sur la protéine.

La fusariose et les toxines varient dans notre région.  Aucune de ces superficies n’a reçu de fongicide contre la fusariose même si les conditions étaient propice suite aux les alertes phytosanitaire. Pour un même producteur, certain lot passe pour ces dernières, mais d’autre pas. En conclusion, l’an prochain, si les conditions sont propices pour la fusariose, nous allons traiter!

N’hésitez pas à nous contacter pour nos conseils!


Partager cet article